Plus de 10 000 emplois, soit près de 15% de la population active gersoise sont liés à l’activité agricole. A ce chiffre, il faut ajouter les emplois directement liés à l’agriculture (agroalimentaire, concessionnaires de matériel agricole…) et les emplois induits dans les services.

 L’agriculture gersoise demeure un secteur économique essentiel avec un chiffre d’affaire annuel supérieur à 800 millions d’euros.

 De plus, elle valorise 75% des surfaces et a façonné les paysages que nous connaissons aujourd’hui.

 Face à la relative pauvreté des sols et aux difficultés d’exploiter liées au relief, les agriculteurs gersois ont toujours joué la carte de la diversité, de la tradition et de la qualité.

 Ainsi, le Gers a su développer de nombreux produits sous signes officiels de qualité : le poulet fermier ou le veau sous la mère en Label Rouge, les Appellations d’Origine Contrôlée Armagnac ou Floc de Gascogne, l’Identification Géographique Protégée « Ail blanc de Lomagne » ou Foie Gras du Gers ne sont que quelques exemples. En grandes cultures également, les efforts en terme de qualité sont permanents. En témoigne notamment le développement de la filière pain du terroir gersois.

 Cette richesse des savoir-faire et des produits explique la grande diversité des types d’exploitation agricole. Il n’y a pas de modèle unique de la ferme gersoise : c’est le céréalier dans les coteaux du Gers, l’éleveur de bovins Blonde d’Aquitaine dans l’Astarac, le producteur d’ail, de melon et de semences potagères en Lomagne, le viticulteur en Armagnac, l’éleveur laitier en Rivière Basse ou encore le gaveur-conserveur en Ténarèze,…

 En moyenne, une entreprise agricole mobilise un capital de plus de 150 000 € pour une rentabilité inférieure à celle des autres secteurs économiques.

 Pourtant, les agriculteurs choisissent ce métier avec passion. Leurs motivations sont liées à la qualité de leurs produits, aux liens qu’ils entretiennent avec leur territoire, les paysages et l’environnement.

 Le métier d’agriculteur est lié au « vivant » et demande de multiples compétences. Cela explique aussi certaines contraintes. Par exemple : l’obligation de moissonner en un temps limité pour garantir la qualité du blé, l’astreinte quotidienne pour le soin des animaux, le suivi continu des parcelles de vigne pour les préserver des attaques de nuisibles ou de maladies…

Quels grands services nous rendent les agriculteurs ?

Ils nous offrent des aliments sains en quantité suffisante.

Pour faire de belles récoltes, l’agriculteur cultive le sol, sème des graines sélectionnées, apporte des engrais aux plantes et les traite quand elles sont malades. Il doit le faire au bon endroit, à la bonne dose et au bon moment.

Ils préservent les sols et l’eau.

L’agriculteur pense à l’avenir. Il organise chaque année ses cultures pour protéger les sols et les réserves d’eau. Il évite de laisser la terre nue et il n’arrose que si les plantes en ont besoin. Il plante des haies qui limitent l’érosion des sols et abritent les animaux sauvages. L’agriculteur laisse des bandes d’herbes le long des rivières. Elles favorisent la biodiversité et la protection de l’environnement, en empêchant les produits de traitement d’atteindre les rivières.

Ils embellissent nos paysages.

Par son travail, l’agriculteur crée les beaux paysages de nos campagnes qui attirent les touristes. Quand des terrains cessent d’être cultivés, ils sont envahis par les broussailles.

Ils réduisent notre consommation de pétrole.

Toutes les cultures ne sont pas destinées à l’alimentation. Des plantes sont cultivées pour fabriquer du carburant, des plastiques ou des tissus. Cela économise le pétrole, rare, cher et polluant.

DECOUVREZ L’ELEVAGE

         Les animaux d’élevage fournissent la viande et les produits laitiers indispensables à notre alimentation.

Ils offrent des produits sains.

En s’occupant bien de ses animaux, l’éleveur produit de la viande et du lait en qualité et quantité suffisante. Chacun de ses animaux est identifié et a un « carnet de santé ». On peut le suivre de la prairie à l’assiette. L’éleveur prend en compte le bien-être de l’animal dans la construction des bâtiments, la gestion des parcours et des prairies…

Ils transforment les déchets des animaux.

L’éleveur répand le fumier des vaches ou le lisier des porcs dans ses champs pour les fertiliser. Pour que cet engrais soit le plus utile aux plantes, il le fait à périodes et avec des quantités précises.

Ils conservent la biodiversité.

L’éleveur peut choisir parmi plusieurs centaines de races d’animaux de ferme. En les élevant, il maintient la sélection faite par les éleveurs au cours des siècles précédents.

Ils conservent la biodiversité.

L’éleveur peut choisir parmi plusieurs centaines de races d’animaux de ferme. En les élevant, il maintient la sélection faite par les éleveurs au cours des siècles précédents.

                                  Pourquoi l’agriculteur travaille-t-il parfois la nuit dans ces champs ?

      Voici les principales raisons pour lesquelles l’agriculteur peut être amené à travailler dans les champs la nuit.

-          Les semis, les traitements et les récoltes sont des moments décisifs qui déterminent la qualité des productions végétales et donc le revenu des agriculteurs. Cela correspond à des pics de travail d’une ferme. C’est pourquoi certains travaux des champs doivent parfois se faire en un temps limité et jusqu’à tard le soir.

-          Le « monde vivant » dépend aussi fortement de la météo et les risques météorologiques (pluie, orage…) peuvent compromettent la qualité des récoltes et obliger à effectuer le travail la nuit.

-          Certains matériels agricoles sont achetés par plusieurs agriculteurs regroupés en CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole). Ils doivent alors planifier leur utilisation et peuvent être contraints de travailler à des heures tardives.

-          A la tombée de la nuit, bien souvent le vent se calme. Les plantes « respirent » plus facilement car elles luttent moins contre l’évapotranspiration. Les produits de traitement sont alors plus efficaces grâce à une meilleure absorption par les feuilles des plantes. Il en résulte également une réduction des doses employées.

Bienvenue dans la campagne Gersoise !

 Mieux se connaître pour mieux vivre ensemble.

 Le Gers est un département rural, à la fois calme et vivant, pétri de traditions et dynamique.

Pour profiter au mieux de cette vie à la campagne, et dans un esprit d’accueil et d’ouverture, les agriculteurs Gersois ont souhaité présenter cet espace rural et ses richesses aux nouveaux arrivants. Par le biais d’une charte et d’une journée de rencontre sur différentes fermes, ils ont transmis le message suivant.  « Dans votre environnement, vous souhaitez disposer :  - d’un cadre de vie agréable et préservé, - de relations sociales, de voisins avec qui échanger, - de services et équipements de proximité ainsi que d’activités associatives et de loisirs.   NB : d’après la Charte du Nouvel Arrivant – Chambre Agriculture GERS Avril 2008.

L’activité agricole est la meilleure garantie pour répondre à ces besoins.  L’alternance des cultures au fil des saisons, la présence d’animaux d’élevage, les lacs collinaires forment des paysages variés et vivants. Vos voisins agriculteurs sont très présents et très impliqués dans ce territoire. Comme vous, ils souhaitent entretenir les meilleures relations possibles avec leur entourage. Le maintien d’une activité dynamique et d’emplois locaux permet aux commerces et aux services publics de se maintenir dans l’ensemble du tissu rural.  Profitez au mieux de votre nouvel environnement en découvrant les préconisations des habitants du monde rural. »   Bienvenguts ! ! ! Bienvenue en langue d’Oc Textes sur l'agriculture fournis par mr François Molin

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